Immersion dans le quartier Noailles à Marseille, un an après l’effondrement de deux immeubles.
Le point de départ de la démarche c’est tout d’abord retrouver et se connecter à l’émotion ressentie au moment de l’effondrement des deux immeubles rue d’Aubagne le 5 novembre 2018. C’est ensuite faire entrer ce ressenti en résonance avec son espace intérieur, fait de réflexions et de questionnements. Puis c’est aller sur le terrain avec ce « moteur émotionnel ». Durant trois jours.
Avec la marche comme expérience primaire de l’espace. Et les sensations comme une ancre dans le présent, afin de pouvoir se faire traverser par le réel sans tanguer, sans se laisser happer. Sans chercher. En restant juste soi, ici et maintenant.
Et enfin c’est accueillir les images qui se présentent le long de cette lente déambulation. En lien avec le territoire, et l’actualité. Mais à une juste distance.
LES AVIS
Parfois, lorsque je photographie, j’imagine « ma photo idéale ». Parasitée par cette image « réfléchie », je suis dans l’attente du moment et à la recherche de la photo qui va avec. Ce Masterclass m’a poussée à voir les choses d’une autre manière : m’accorder du temps pour observer, m’imprégner des atmosphères pour mieux ressentir afin que l’image qui en découle ne soit que le véritable reflet de mon émotion « ici et maintenant »
Virginie M.
Plutôt parti avec une pseudo intention de « faire » des images, l’editing avec William m’a permis d’aller sur un extrait plus personnel pour aboutir à une série au moins consensuelle sinon cohérente. Il fallait que je reprenne mon bâton de pèlerin photographique pour laisser venir des images plus proches de moi, sans intention de recherche en particulier, pour me libérer d’une volonté de produire, et laisser la place au révélateur du lâcher prise.
Eric N.
J’ai apprécié l’espace donné par le studio Aza, peut-être aussi simplement le lieu dédié à l’image participe-t-il à un premier « on y est ».
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